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COVID-19 : la fin de l’état d’urgence sanitaire signe-t-elle l’arrêt du port du masque en France ?

Vous avez peut-être raté l’information en raison des vacances estivales : le 1er août, la France a officiellement mis fin à l’état d’urgence sanitaire qui permettait au gouvernement d’imposer des mesures en adéquation avec l’évolution de la pandémie. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Sommes-nous définitivement dispensés de porter le masque ? Et si c’était plus compliqué que cela ?

Retour sur ce changement avec Franprotec, fabricant de masques français !

Plus de mesures d’urgence…

Souvenez-vous : il n’y a pas si longtemps, le gouvernement imposait des mesures exceptionnelles telles que le confinement, le couvre-feu ou encore la fermeture obligatoire de certains établissements. Autant de restrictions dont nous n’avons plus entendu parler depuis plusieurs mois car, malgré les épreuves endurées, la France a appris à vivre avec le coronavirus dont les vagues successives n’effraient plus autant qu’avant.

En deux ans, de nombreuses adaptations, notamment en milieu hospitalier, nous ont permis de lutter efficacement contre la pandémie. De plus, nous connaissons davantage le virus, ainsi que ses différents variants, même si nous ne sommes jamais à l’abri d’une mauvaise surprise.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement a renoncé à l’état d’urgence par l’adoption d’un nouveau texte de loi. Dans les faits, cela signifie qu’il ne peut plus imposer des mesures dites d’urgence à la population. C’est le cas, par exemple, du pass vaccinal qui disparaît complètement de la circulation. Ainsi, même s’il n’était déjà plus nécessaire de le brandir à l’entrée des bars ou des restaurants depuis le 14 mars, son utilisation est définitivement abrogée.

À noter que l’état d’urgence pourra à nouveau être déclaré si la situation le justifie. Une nouvelle loi devra alors être votée, comme ce fut le cas au début de la pandémie.

…mais quelques mesures tout de même !

En effet, un retour à la normale est impossible compte tenu des milliers de décès qu’a compté le pays. L’objectif est donc de s’adapter à la situation, et non pas de l’ignorer. Ainsi, en dépit de la sortie de l’état d’urgence, les autorités ont souhaité maintenir quelques règles afin de vivre avec le coronavirus dans les meilleures conditions possibles.

Ces règles concernent avant tout les voyages entre la France continentale et les Outre-mer. Dès lors, si un nouveau variant apparaît, un test PCR négatif sera imposé à chaque voyageur. Une mesure qui a fait polémique au sein du gouvernement, mais qui a finalement été reconnue comme sage.

Et pour le port du masque, alors ?

Pas de surprise de ce côté : le masque chirurgical n’est plus obligatoire partout sur le territoire national, même si vous êtes libre de le porter dans les lieux publics. D’ailleurs, le gouvernement tient à rappeler qu’il reste recommandé, en particulier dans les espaces clos et les transports en commun. Attention, néanmoins : certains établissements de santé imposent encore cette mesure afin de préserver leurs résidents les plus fragiles.

Naturellement, dans l’hypothèse d’une nouvelle vague qui mettrait à mal la santé du pays, le masque chirurgical pourrait faire son grand retour très rapidement !

Fabricant de masques chirurgicaux en France, à Roncq (Hauts-de-France), Franprotec est justement à même de vous fournir selon vos besoins. Que le port du masque soit obligatoire ou non, cet accessoire reste à votre disposition pour toujours plus de protection !

Fin du Conseil scientifique au profit du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires

Créé le 11 mars 2020, soit au tout début de la pandémie mondiale, afin de guider l’exécutif dans ses décisions face aux conséquences sanitaires, économiques et sociales, le conseil scientifique a fermé ses portes le 31 juillet.

Dès le lendemain, une nouvelle instance a vu le jour afin d’assurer la relève. Il s’agit du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires dont la vision sera plus large. Bien qu’il reste une préoccupation majeure, le coronavirus n’est plus le seul risque envisagé. Au contraire ! Aux risques sanitaires liés aux agents infectieux pouvant atteindre l’homme et l’animal viennent s’ajouter ceux des polluants présents dans l’environnement et l’alimentation, ainsi que ceux relevant du réchauffement climatique.

Autant de sujets qui ne manqueront pas d’occuper les 16 membres de ce nouveau comité dont la mission sera de modéliser les données, d’envisager tous les scénarios possibles et d’émettre des recommandations, comme le port du masque chirurgical dans certaines zones par exemple, afin de préserver la population française.

Quid des soignants non-vaccinés ?

Le sujet ne cesse d’alimenter les débats depuis le début de la pandémie de la COVID-19, raison pour laquelle nous faisons le point avec vous aujourd’hui sur l’éventuel retour des soignants non-vaccinés. Cette fois n’est toujours pas la bonne, car la fin de l’état d’urgence ne leur permet pas de réintégrer leur poste. En effet, la HAS (Haute Autorité de Santé) s’y oppose fermement.

Seule amélioration notable : selon le nouveau texte de loi, la réintégration des soignants concernés sera rendue possible dès lors que l’obligation vaccinale ne sera plus indispensable. Un état de fait qui devra également être approuvé par la HAS…

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